[…] La contribution de Bel a consisté en un streap-teaseur plutôt triste, nommé Frédéric Seguette. Bon streap-teaseur dans le sens où son « numéro » consistait à se dévêtir. Mais ce fut un strip sans le tease, Shirtology, un mini-chef d’œuvre du minimalisme, découvre Bel utilisant la sténographie sémiotique pour souligner le fait que nous construisons nos expériences de vie à travers les tee-shirts que nous achetons. De même que Seguette enlève systématiquement couche après couche ses vêtements (il a commencé aussi rembourré qu’un bonhomme Michelin), il épluche chaque peau d’une histoire de vie, créant une autobiographie à l’envers.
De la sorte, nous avons été plongés dans un voyage dans le territoire « j’adore ou je déteste ». Alors qu’il y a quelque chose de profondément touchant dans ce spectacle flegmatique, qui n’a l’air de rien, c’est un travail créé pour tordre le cou aux puristes de la danse. Alors que l’un de ces parieurs dédaigneux s’offusque durant le spectacle au Royal Opera House Clore Studio : « N’importe qui peut enlever son tee-shirt. Ce n’est même pas drôle. » On ne prend pas de risque en disant qu’ils n’ont pas tout compris.
De la sorte, nous avons été plongés dans un voyage dans le territoire « j’adore ou je déteste ». Alors qu’il y a quelque chose de profondément touchant dans ce spectacle flegmatique, qui n’a l’air de rien, c’est un travail créé pour tordre le cou aux puristes de la danse. Alors que l’un de ces parieurs dédaigneux s’offusque durant le spectacle au Royal Opera House Clore Studio : « N’importe qui peut enlever son tee-shirt. Ce n’est même pas drôle. » On ne prend pas de risque en disant qu’ils n’ont pas tout compris.
