RB JEROME BEL
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Jérôme Bel vit à Paris et travaille internationalement.

nom donné par l'auteur (1994) est une chorégraphie d'objets. Jérôme Bel (1995) est basée sur la totale nudité des interprètes. Shirtologie (1997) met en scène un danseur portant plusieurs dizaines de T-shirts. Le dernier spectacle (1998) cite un solo de la chorégraphe Susanne Linke, ainsi qu’Hamlet et André Agassi. Xavier Le Roy (2000) est signée par Jérôme Bel mais entièrement réalisée par le chorégraphe Xavier Le Roy. The show must go on (2001) réunit vingt interprètes, dix-neuf chansons pop et un DJ. Véronique Doisneau (2004) est un solo sur le travail de la danseuse de l’Opéra de Paris, Véronique Doisneau. Isabel Torres (2005), pour le ballet du Teatro Municipal de Rio de Janeiro, en est la version brésilienne. Pichet Klunchun and myself (2005) est conçu à Bangkok avec le danseur traditionnel thaïlandais Pichet Klunchun. S’ensuit Cédric Andrieux (2009), danseur de Merce Cunningham. 3Abschied (2010) est une collaboration d’Anne Teresa De Keersmaeker et Jérôme Bel à partir du Chant de la Terre de Gustav Malher. Disabled Theater (2012) est une pièce avec les acteur·rice·s professionnel·le·s handicapé·e·s mentaux·ales du Theater Hora, compagnie basée à Zurich. Cour d'honneur (2013) met en scène quatorze spectateur·rice·s de la Cour d'honneur du Palais des Papes à Avignon. En 2013 paraît Emails 2009-2010 (Les Presses du Réel) coécrit avec le chorégraphe Boris Charmatz. Ce livre est publié en ligne et en anglais, toujours aux éditions Les Presses du Réel, en 2016. Avec Gala (2015), le chorégraphe fait danser ensemble professionnel·le·s de la danse et amateur·rice·s issu.e·s de divers horizons. Pour Tombe (2016), pièce créée à l'invitation de l'Opéra National de Paris, Jérôme Bel a proposé à des danseurs du ballet d’inviter, pour un duo, la personne avec laquelle jamais ils ne partageraient cette scène. Posé arabesque, temps lié en arrière, marche, marche (2017) est une pièce pour tou·te·s les danseur·se·s du Ballet de l’Opéra de Lyon qui s'appuie sur la fameuse "entrée des Ombres" du ballet La Bayadère. Danser comme personne ne regardait (2018) et la lecture de la Conférence sur le rien de John Cage en appellent à une attitude esthétique contemplative. Avec Rétrospective, Jérôme Bel remonte le fil de ses archives vidéos et opère une coupe transversale au sein de son corpus, pour mieux en faire ressortir le nouage entre danse et politique. Isadora Duncan (2019) dresse le portrait cette chorégraphe.

Depuis 2019, pour des raisons écologiques, Jérôme Bel et sa compagnie n'utilisent plus l'avion pour les créations et les tournées. Ainsi, Dances pour Wu-Kang Chen (2020), portrait du danseur taïwanais éponyme, Xiao Ke (2020) spectacle créé avec cette chorégraphe basée à Shanghai et Laura Pante (2020), qui met en scène le parcours de cette danseuse vivant en Italie, ont tous été répétés en visioconférence. Ces pièces sont interprétées dans la langue de chaque danseur.se.s et tournent dans leur pays respectifs. Jérôme Bel a travaillé son auto-bio-choréo-graphie Jérôme Bel (2021), avec l’idée qu’elle serait interprétée, à l’étranger, par un.e acteur.ice, dans la langue de son pays grâce à un protocole, un script et des vidéos. Pour Danses pour une actrice (Valérie Dréville) (2020 ) et Dans voor actrice (Jolente de Keersmaeker)(2021), Jérôme Bel a demandé à ces deux actrices d’interpréter, non pas les rôles du répertoire théâtral comme elles en ont l’habitude, mais plutôt certaines danses de la modernité chorégraphique. Danses non humaines (2023), conçu avec l’historienne de l’art Estelle Zhong Mengual, analyse les relations de l'histoire de la danse savante occidentale avec le non-humain afin d’enrichir notre sensibilité à son égard.